Le jeu du siècle
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L autre grd roman de Oe (parmi ceux traduits seulement), histoire compliquée et pourtant limpide, Oe fait s entrechoquer une revolte de Meiji au Japon et l apres guerre des annees 60 dans une province reculée au fond de la foret. Il commence en surprenant Mitsu le narrateur cherchant refuge dans le trou destiné a devenir la fosse septique de sa maison, a la recherche de reconfort apres la naissance de son fils handicape, l alcoolisme de sa femme, et le suicide de son meilleur ami, pendu, la face peinte en rouge et un concombre dans le cul....
peut etre le roman le plus fort de l auteur (traduit)
pour e-marmotte
peut etre le roman le plus fort de l auteur (traduit)
pour e-marmotte
C’est sûr, je vais abandonner mon ton guilleret maintenant que je l’ai lu !
J’ai dû repousser sa lecture à deux reprises, la première fois parce que je n’avais pas envie de me plonger dans un livre aussi sombre à ce moment-là (la belle saison !) la deuxième car je traversais une crise personnelle incompatible avec ce genre de lecture.
Ce livre est extrêmement dense, et confirme ma perception (que je croyais superficielle et cliché) d’un Japon extrêmement violent. La violence, je la percevais à travers son histoire mais surtout sa culture urbaine (de celle dépeinte par un Murakami Ryu, par exemple, ou découverte au hasard de films), mais elle est ici exposée en profondeur au travers d'un drame familial, vécu par deux frères, à trois générations et un siècle d’intervalle, dans une province isolée du Japon. Le drame est très bien construit, de manière quasi journalistique (voire même ethnographique) qui donne différents éclairages à la réalité selon les témoignages. Les deux frères de 1960 s’affrontent sur leur interprétation des événements ayant opposé leurs aïeux un siècle plus tôt, l’un alternant enquête et introspection dépressive, l’autre usant de provocations et de violences, chacun à la recherche de la vérité.
J’ai dû repousser sa lecture à deux reprises, la première fois parce que je n’avais pas envie de me plonger dans un livre aussi sombre à ce moment-là (la belle saison !) la deuxième car je traversais une crise personnelle incompatible avec ce genre de lecture.
Ce livre est extrêmement dense, et confirme ma perception (que je croyais superficielle et cliché) d’un Japon extrêmement violent. La violence, je la percevais à travers son histoire mais surtout sa culture urbaine (de celle dépeinte par un Murakami Ryu, par exemple, ou découverte au hasard de films), mais elle est ici exposée en profondeur au travers d'un drame familial, vécu par deux frères, à trois générations et un siècle d’intervalle, dans une province isolée du Japon. Le drame est très bien construit, de manière quasi journalistique (voire même ethnographique) qui donne différents éclairages à la réalité selon les témoignages. Les deux frères de 1960 s’affrontent sur leur interprétation des événements ayant opposé leurs aïeux un siècle plus tôt, l’un alternant enquête et introspection dépressive, l’autre usant de provocations et de violences, chacun à la recherche de la vérité.